Leïla Toubel: J’appartiens à l’extrême gauche
Leïla Toubel, a noté aujourd’hui, 9 janvier 2016, lors de son passage dans Noujoum, que son monodrame solwen, présenté pour la première fois il y a un an, est son produit personnel, un rêve âgé de 15 ans et qui s’est concrétisé selon ses propres normes et désirs.
«Solwen n’est pas à partager, a assuré Leïla Toubel. La pièce reste inchangée, car elle parle de trois ans de gouvernance après la révolution. Mes positions émanent de ma personnalité et je n’ai jamais été un outil pour servir les intérêts de certaines parties politiques. Aucun ne peut changer mes positions politiques surtout contre ce qui s’est passé durant le gouvernement Ennahdha. J’appartiens à l’extrême gauche et je suis une citoyenne extrémiste qui adore son pays. Ma mission ne s’est pas achevée après le départ des islamistes du pouvoir... Béji Caïd Essebsi est monté au pouvoir car il n’y avait aucun autre choix pour barrer la route devant Marzouki. J’ai soutenu Hamma Hammami au premier tour», a indiqué Leïla Toubel.
"Les 14, 15 et 16 janvier, Solwen sera jouée de nouveau à l’espace El Teatro, mais pas à l’espace El Hamra. Après le décès de Ezzedine Gannoun, il n’y a plus de goût à jouer cette pièce dans cet espace. J’ai donné 25 ans de ma vie à cet espace et à la coopération avec Ezzedine Gannoun... Les monodrames doivent résister pour garantir la diversité et je n’ai pas l’intention de me dévoiler dans les médias qui enracinent la médiocrité. J’insiste encore à ne pas assister aux programmes de Samir El Wafi et Borhène Bsaies, car je me respecte. Je sais où je veux me placer dans l’environnement culturel et médiatique même pour faire la promotion de mes produits", a assuré Leïla Toubel.
Fadhel Jaibi
La création a besoin d’humilité, a ajouté Leïla Toubel en réaction aux déclarations de Fadhel Jaibi qui a assuré que la majorité des acteurs ne sont pas bons pour mériter le titre d’acteur.
La création a besoin d’humilité, a ajouté Leïla Toubel en réaction aux déclarations de Fadhel Jaibi qui a assuré que la majorité des acteurs ne sont pas bons pour mériter le titre d’acteur.
Sonia Mbarek ministre de la Culture
La désignation de Sonia Mbarek au poste de ministre de la Culture est une erreur. Un bon artiste ne peut pas gérer un ministère. Il faut des réserves importantes pour gérer les chantiers de la culture en Tunisie, a expliqué Leïla Toubel.